Et si on se bougeait un peu par ici ? Allez, suivez-moi… Direction Wellin pour rejoindre Rémi d’Avinturi. Au programme du jour : une randonnée fun et grisante à travers bois et chemins de campagne en trottinette électrique. Et parce que je n’ai pas froid aux yeux, j’ai décidé d’emmener 5 ados avec moi. Vifs, sportifs et un brin compétiteurs. Ben oui, sinon ce serait moins drôle (note à moi-même : aïe, va falloir s’accrocher Renée ! 😅)
14h30. Arrivée à Wellin. C’est dans ce petit village de la province de Luxembourg que Rémi Denoiseux, fondateur de la société Avinturi Sport & Nature, nous a donné rendez-vous… Objectif de cette belle après-midi d’été ? ☀️ Découvrir les magnifiques paysages du Geopark Famenne-Ardenne perchés sur un engin peu banal, à savoir une trottinette électrique tout-terrain 🛴
Trottinettes électriques et copains tout-terrain
C’est bien connu : plus on est de fous, plus on rit… 🤪 Alors, pour prolonger les festivités de son anniversaire, j’ai proposé à Noé – tout juste 13 ans – d’emmener 4 copains à lui. Tous remontés à bloc et impatients de prendre les commandes de leur bolide ! 🏎 Mais tsss, encore un peu de patience…
Remi prend d’abord le temps de nous donner quelques explications et consignes de sécurité – histoire de ne pas confondre la manette des gaz avec celle des freins ! 😅 On enfile ensuite chacun notre petit sac à dos (qui contient la batterie assurant l’alimentation électrique de notre trottinette), on ajuste notre casque… et en voiture Simone, ou plutôt en trottinette Georgette (oui, quand on a l’humour fin, autant le partager 😜) 🏁
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Leçon de conduite
Première impression ? Le bolide en a assurément sous le guidon. Les trottinettes sont bridées à une vitesse maximale de 25 km/h. Mais il faut néanmoins quelques minutes pour doser les accélérations afin d’éviter les à-coups, envolées non désirées et autres dérapages moyennement contrôlés 😅 De plus, comme les mains sont crispées sur le guidon, les bras trinquent et tremblotent sacrément. Au début, toute ma tribu du jour se montre donc assez prudente… Cela nous laisse le temps de savourer le paysage 🌿 et de profiter des petites pauses – avec vue – que Rémi nous a réservées (notamment au sommet du belvédère de Wellin) 🤩
À fond les ballons !
Mais les premiers réglages effectués, on se laisse très vite griser par des sensations uniques… Mes petits jeunes prennent confiance et plus rien ne leur résiste 💪🏻 Ornières ou racines d’arbre. Chemins rocailleux ou gués boueux. Virages serrés ou escarpés. Ils foncent et tracent leur route 🏎 Vous me connaissez (fierté oblige 😉), pas question de me laisser distancer… Je compte bien leur montrer que j’en ai aussi sous le poignet ! Roule ma poule, en avant Guingamp, cheveux au vent 💨
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Bardaf, c’est l’embardée…
Et ce qui devait arriver… arriva 🤷♀️ À fond dans mon rôle de tintin-reporter, je lâche mon guidon pour filmer ce si joli champ de maïs (ne jamais lâcher votre guidon, avait pourtant bien insisté Rémi 😏). Sous les vibrations, mon smartphone m’échappe des mains et glisse sous mon pull. Je tente de le rattraper, me voilà déséquilibrée… et roule ma poule (mais dans les airs cette fois ! 😱). Je vole littéralement au-dessus du guidon, m’explose au sol et réceptionne la trottinette qui me retombe dessus sans ménagement. Comment vous dire… aïe, aïe, aïïïïe ! 😨 Souffler, respirer, se relever. Tout doucement. Au final, rien de cassé, mais mon épaule est en compote, j’ai la lèvre en sang et je sens que ma cuisse et mon mollet seront bientôt couverts d’hématomes 🤕 Qu’à cela ne tienne : les jeunes ne m’ont pas vu… ma dignité est sauve ! 😂
Trottinette électrique : une expérience fun et insolite
Bref, mis-à-part ce beau boost d’adrénaline, la balade est vraiment agréable : la trottinette est silencieuse, on avance donc en toute quiétude, dans le respect de la nature 🌲 En plus, Rémi adapte le parcours en fonction du groupe qu’il accompagne. Que vous veniez en famille, entre amis, pour un enterrement de vie de garçon/jeune fille ou pour un teambuilding, que vous soyez sportif ou pas, chacun peut y trouver son compte 👌 D’ailleurs, à l’arrivée, les avis sont unanimes autour de moi : tout le monde a adoré ! 😍 En conclusion ? Voilà donc une très chouette alternative pour prendre l’air ou découvrir une région de façon originale. Bref, à tester les yeux fermés (enfin, façon de parler…) 😜
Infos pratiques
À savoir : pour une question d’équilibre et de force, il faut une taille minimum d’1m40 et un poids minimum de 40 kg. Mis-à-part cela, le parcours peut être totalement adapté en fonction du groupe. L’activité est donc accessible au plus grand nombre, que l’on soit sportif ou pas.
Matériel : prévoir des chaussures fermées. Casque obligatoire (fourni sur place) et vêtements de rechange conseillés (la boue, ça éclabousse !)
Tarif : à partir de 45,00 €/personne pour une balade d’environ 1h30 avec guide (réduction de 5 € à partir de 3 personnes).
Ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage en lui-même… Pas de doute : voilà une citation taillée sur mesure pour les escapades en van aménagé ! Ce week-end, nous sommes partis sillonner les jolis villages et paysages de Gaume avec ‘Marcel Campervan’. Objectif : s’offrir un doux parfum de liberté, d’inconnu, d’aventure et de nature. On vous raconte ? Allez, chauffe Marcel… on passe la deuxième et c’est parti ! 🚐
Qui n’a pas un jour imaginé tout plaquer pour se lancer à l’assaut de contrées lointaines à bord d’un van aménagé ? 🏞 Je ne sais pas vous… mais moi je plaide coupable 🙋🏼♀️😂 En attendant, on a décidé de tester la formule le temps d’un week-end avec nos deux grands ! 🤩
Rencontre avec notre compagnon de route
Première étape : le village d’Étalle, près d’Habay-la-Neuve, où on doit récupérer notre van 🚐 Sur place, on retrouve Caroline Detaille et Thomas Robert, un couple hyper cool, hyper sympa (normal, ce sont mes cousins 😜). Ayant eu l’occasion de goûter eux-mêmes aux joies de la van life, ils ont récemment décidé d’investir dans un van aménagé et de le proposer à la location.
Devant chez eux, est donc garé leur van flambant neuf. Son petit nom ? Marcel pour les intimes 😍 Patience, avant de nous remettre les clés, Caro nous fait un briefing détaillé de toutes les fonctionnalités du van et de toutes les choses auxquelles on doit être attentifs. J’avoue, cela fait beaucoup de consignes à retenir en peu de temps… 🤯 Mais, pas de panique, elle a rédigé un manuel d’utilisation qu’on emporte avec nous (très clair, hyper utile, on s’en servira plusieurs fois pendant le week-end). Allez, trêve de bavardages… & go ! 👌
Premières manœuvres et premières sensations
Le moteur vrombit. À bord, l’excitation est à son comble. Jonathan aux commandes. Moi en co-pilote. Les enfants en chauffeurs de salle (euh, d’habitacle) 🎉 L’heure étant déjà bien avancée, on décide de limiter les kilomètres pour ce soir et d’apprivoiser Marcel en douceur en s’installant au camping La Colline à Virton. À cette période de l’année, il n’y a pas grand-monde. On peut donc choisir à notre aise où poser le van pour la nuit : on opte pour un endroit plutôt isolé, avec jolie vue sur les champs à l’arrière et non loin de la piscine 🏊🏻♀️
Après un bon petit resto dans le centre de Virton (Le Franklin), on s’organise pour la nuit : les enfants sur le lit du dessus, nous à l’arrière du van. Nous voilà bien à l’abri dans notre petite maison sur roues. Extinction des feux. Impatients d’être à demain… pour un petit déjeuner en mood vacances ! 🥐☕️🍊
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La Gaume de long en large : magnifique itinéraire !
Bon, je vais vous épargner le récit – heure par heure – de notre voyage… 😅 Mais vraiment, celui-ci n’a duré que deux jours et j’ai l’impression d’avoir enchaîné et multiplié les découvertes ! 🤩 En gros et dans le désordre ? Parcourir le joli Sentier des Songes à Virton 🗿, flâner sur les caillebotis des marais de la Cussignière 🌿, savourer un Orval « Vert » servi à la pression à l’Ange Gardien (la seule taverne au monde où l’on peut le déguster) 🍺…
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…se régaler de saucisson gaumais et de boulettes sauce à l’Orval, admirer les charmantes façades de Torgny (un des Plus Beaux Villages de Wallonie)…
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… partager un petit déj’ ultra convivial au marché fermier de Chassepierre 👨🌾 ou encore pique-niquer au grand air et tremper les pieds dans la Semois 👙.
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👉 Stay tuned : je vous prépare pour bientôt un article avec nos coups de cœur et nos suggestions d’expériences à vivre en Gaume ❤️
Et sinon, la vie en van, ça donne quoi ?
Pour que tout roule comme sur des roulettes, quelques trucs à savoir.
Se déplacer : le van est moins haut et moins large qu’un camping-car traditionnel. Il est donc plutôt maniable et facile à conduire 👌 Maintenant, ça reste plus encombrant qu’une voiture. D’où la question qui est revenue plusieurs fois pendant notre week-end : on prend le van (genre pour aller au resto) ou on y va à pied ? Au final, on n’a pas eu de problème pour trouver des places de parking assez spacieuses en ville.
Vivre ensemble : l’espace est fonctionnel, mais ça reste quand même tout petit. C’est donc un mode de voyage qui me paraît particulièrement appréciable lorsqu’il fait beau ! ☀️ Vivre dehors et s’abriter pour conduire ou dormir = la meilleure équation à mes yeux pour ne pas se marcher dessus et s’énerver au passage (même si évidemment, on ne choisit pas la météo 😉).
S’organiser : Les espaces de rangement sont restreints, il faut donc se contenter d’emporter l’essentiel sous peine de se retrouver envahis. Puis, il faut ranger pour pouvoir baisser le lit, faire la vaisselle au fur et à mesure pour ne pas que ça ballote quand on conduit… Bref, vivre dans quelques m2, ça demande un brin d’organisation ! 😅
Dormir : l’espace est réduit mais, comme je ne suis pas grande, j’ai trouvé les matelas plutôt confortables. Si une nuit en pleine nature est géniale, c’est aussi parfois agréable de passer une nuit en camping pour profiter de ses commodités (utiliser le wifi et l’électricité, prendre une bonne douche 🧖🏻♀️, vider les eaux usées…). Dans tous les cas, je vous recommande l’application Park4night qui répertorie tous les endroits où vous pouvez poser le van pour la nuit (campings, aires de camping-car, spots sympas…).
Gérer les contraintes fonctionnelles : activer la pompe avant d’aller aux toilettes ou de faire la vaisselle, remplir le réservoir d’eau, vidanger les eaux usées, vérifier le niveau de la batterie… Au début, cela peut paraître fastidieux 👀 Mais, au final, je trouve que ce sont des automatismes qu’on attrape vite ! Donc, rien de très compliqué 💪🏻
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Un dépaysement total !
Verdict de ce road trip en van ? 🚐 Perso, j’ai adoré le concept de cette petite maison sur roues 😍 J’ai aimé voir défiler les paysages bien installés, là-haut dans notre van. J’ai aimé nous arrêter là où on le voulait, quand on le voulait. J’ai aimé découvrir tous ces magnifiques coins de Gaume. J’ai aimé ces moments privilégiés passés en famille. Le must ? Cette impression folle d’être en vacances… à moins de 70 km de chez soi. Cette sensation d’être loin… tout près. Bref, vivement le jour où on pourra redire, avec un grand sourire : « On the road again » ! ✌️🥰
Infos pratiques
Marcel est un Fiat Ducato, Terra van Font Vendôme.
Combien ça coûte ? Entre 100 et 160 €/ jour selon la saison (assurance omnium et assistance comprises). Comme pour toute location, il faut laisser une caution. Le véhicule est fourni avec le carburant, il faut donc aller refaire le plein avant de le rendre. Possibilité en option de prendre le nettoyage ou de louer un porte-vélos.
Quel permis ? Il faut un permis B d’une ancienneté de minimum 5 ans, avec conducteur(s) âgé(s) de 30 ans minimum.
Pour combien de personnes ? Le van est assuré pour transporter 4 personnes (4 places assises et 4 couchages).
Que faut-il emporter ? Il faut prévoir vos draps de lit et serviettes de bain. Le matériel de cuisine, la vaisselle, un petit barbecue au gaz, une table et des chaises, un kit entretien et un kit cuisine sont fournis (plus d’infos sur le site).
Marcel Campervan
Adresse : 6740 Etalle (possibilité de laisser votre voiture sur place)
Marcher à pieds nus en pleine nature. Mais diable, pourquoi s’infliger ça ? Pour se reconnecter à la Terre, pour réveiller son sens du toucher, pour se sentir libre, pour vivre une expérience unique… mais aussi – et définitivement – pour le fun ! On a testé le sentier pieds nus de la Ferme de la Planche à Montleban… et on a adoré. Prêts pour une balade, petons à l’air, orteils au vent ? Alors, que l’aventure commence !
Trop de pluie, trop froid, trop à la bourre… Voilà trois fois qu’on reporte cette sortie familiale. Mais cette fois, c’est la bonne, direction La Ferme de la Planche à Montleban (Gouvy), au cœur du parc naturel des deux Ourthes. Au programme de cette après-midi ? Arpenter son fameux sentier pieds nus, un classique dans la région mais qu’on n’a personnellement jamais encore eu l’occasion de fouler ! ??
Alerte, voûte plantaire aux aguets !
À notre arrivée, nous sommes accueillis par le propriétaire des lieux, José Thiry. Avenant, celui-ci nous donne quelques consignes pour que la balade se passe au mieux. Il est temps de nous déchausser sur les bancs prévus à cet effet et c’est parti : en avant, marche ! Oui, enfin quand je dis « marche »… Tâtonner ou clopiner serait plus juste ??? Faut avouer qu’au début, les sensations sont plutôt étranges. Normal, notre plante des pieds – habituellement bien à l’abri dans nos chaussures – n’a pas l’habitude d’être exposée et sollicitée de la sorte. Les terminaisons nerveuses sont en ébullition… et les enfants surexcités. Ça marche sur la pointe des pieds, ça sautille, ça gambade. Ça crie, ça rit, ça grimace ! ???
Marcher pieds nus = le plein de sensations
La Ferme de la Planche propose un itinéraire balisé de 3 kilomètres. Loin de moi l’envie de vous spoiler toutes les surprises du parcours… Mais pour résumer, je dirais juste qu’on est amené à fouler, titiller, expérimenter sur notre passage un tas de matériaux différents : paille, sable, graviers, racines d’arbre, copeaux et rondins de bois, pommes de pin, galets, boue, eau… ??? Certains sont très agréables au toucher, d’autres beaucoup plus hostiles ! On savoure la caresse du sable chaud ou la douceur de la mousse fraîche sous nos pieds. On rigole aux éclats quand on s’embourbe dans un passage boueux et visqueux. On sursaute sous la température vivifiante de la rivière. Bref, les sensations sont multiples… Ici, pas de place pour l’ennui ! ?
Une balade ludique dans un bel écrin
Quant au sentier lui-même, il nous fait parcourir le superbe environnement d’une ferme en activité. On commence au centre de l’exploitation, on monte peu à peu sur les hauteurs avec de jolis points de vue à la clé, on redescend ensuite à travers un sous-bois pour finir par rejoindre la ruisseau… Le tout de façon ludique : escalader une dune de sable, tenir son équilibre sur une poutre en bois, traverser l’enclos des alpagas ou des chevaux, remonter la rivière à contre-courant. Bref, on se mouille (littéralement) les pieds et la chemise de façon très sympa ! ? À noter : au niveau de la rivière, certains tronçons plus techniques sont doublés d’un passage plus facile et accessible aux jeunes enfants (ou aux adultes moins téméraires). Tout au long de la balade, des raccourcis sont également prévus pour les plus petites jambes ????
Verdict de ce sentier pieds nus ? Le pied !
Notre verdict ? Alors, on ne va pas se mentir. Bien sûr qu’il y a eu des « aïe » et des « ouille »… ? Mais il y a surtout eu beaucoup de rires, de surprises et de plaisir ! C’est bien simple : Eliott, 3 ans, a adoré : « C’est trop zénial ». Et les deux grands, 11 et 10 ans, se sont également éclatés. Avec un moment déjà culte dans la famille : celui où maman (moi en l’occurrence) – voulant prendre ses rejetons en photo – a reculé, reculé, reculé… jusqu’à atterrir les deux pieds dans une belle bouse de cheval ! ? Oui, Le malheur des uns fait toujours la journée des autres. ? Bref, on a tous passé une très chouette après-midi grâce à cette activité au grand air, à la fois originale et revigorante !
Quelques conseils pour une balade agréable
Prévoyez du temps. Il faut venir ici avec l’idée de profiter, de s’arrêter, d’avancer à son rythme : la balade ne fait que 3 km, mais on avance beaucoup moins vite à pieds nus !
Préférez un temps ensoleillé ou en tout cas pas trop frais (la fin du parcours se fait les pieds dans la rivière)
Portez de préférence un short ou un pantalon que vous pouvez remonter facilement.
Glissez les chaussures des tout-petits dans votre sac à dos : s’ils commencent à fatiguer ou à avoir mal aux pieds, ça vous facilitera la vie.
Amenez une serviette pour essuyer vos pieds (possibilité de les laver à la fin du parcours avec une pompe qui puise l’eau de la rivière).
Emportez éventuellement une trousse à pharmacie légère (une pince à épiler au cas où une écharde viendrait troubler la fête, un pansement en cas de petite coupure…)
Infos pratiques
Ouvert de début mai à fin septembre. La réservation n’est pas nécessaire en juillet et en août, les week-ends et les jours fériés. Tarif : 5 euros par personne, gratuit en-dessous de 3 ans. Une cafétéria et une chouette plaine de jeux sont également présents sur place : très agréable pour terminer sa balade en beauté !
À la recherche d’une activité indoor pour divertir vos enfants ? Sans hésiter, emmenez-les à l’assaut de Funny Mountain, le centre d’escalade récréatif situé à Sterpenich. Au programme : de la hauteur, des couleurs, de la bonne humeur… mais aussi une bonne petite dose d’adrénaline. Vos baudriers sont en place ? 3, 2, 1 : grimpez !
Pour tout vous dire, nous sommes déjà allés au Funny Mountain il y a quelques mois. Mais les enfants ont tellement adoré qu’on a décidé d’y retourner ce dimanche. Et cette fois-ci, pas question de me contenter de prendre des photos, j’enfile moi aussi un baudrier ! ??♂️
Un concept indoor novateur
Nous voici arrivés sur le zoning de Sterpenich devant la façade de Funny Mountain… Funny Mountain ? C’est un centre ludique et innovant qui propose 27 voies d’escalade (culminant à 10 mètres de haut) à gravir dans une ambiance fun et colorée. Tour de Lego, piste de fromage à trous, grosses boules, échelles, parcours dans le noir ou mur lumineux… Le tout en multipliant les types de prises et les niveaux de difficultés. Bref, il y en a véritablement pour tous les goûts et tous les âges, ce qui rend l’activité accessible dès 5 ans !
En toute autonomie et sécurité
À mes côtés, outre Noé et Lisa, une douzaine de petits et grands participants. Première étape avant de rentrer dans l’arène : s’équiper. On enfile un harnais, puis un moniteur nous briefe sur les consignes de sécurité et le fonctionnement – assez simple – du système d’attache. Pour faire court ? Le système est hyper ingénieux car il est impossible de partir à l’assaut d’un mur sans être correctement attaché. Deux avantages : on peut ainsi évoluer en totale autonomie dans la salle et puis, c’est quand même hyper rassurant pour un parent de savoir que ses enfants ne risquent rien ! ? Dans tous les cas, deux instructeurs-trices sont présent.es en permanence pour nous aider, nous conseiller, voire nous encourager.
10 mètres, c’est quand même haut, non ?
Par où commencer ? Je choisis un mur qui m’a l’air assez accessible… Je lève la tête, je visualise mon objectif 10 mètres plus haut. Et hop, hop, hop, je m’en sors plutôt bien. C’est là que j’ai le malheur de jeter un rapide coup d’œil en bas. Houlà, c’est quand même flippant, non ? ? Mes mains deviennent moites, mes jambes commencent à trembloter… Allez, on ne se démonte pas : on se lâche et on rejoint la terre ferme en rappel. Ok, mission réussie ! Y a plus qu’à tester d’autres murs… En ce qui concerne Noé et Lisa, on voit clairement que c’est la deuxième fois qu’ils viennent. Ils ont nettement gagné en confiance et en agilité. Du coup, ils enchaînent joyeusement – et en me défiant ?– les murs les uns après les autres.
Souffler un bon coup… et se dépasser !
Le clou du spectacle ? Pour moi, sans aucun doute le toboggan géant. En résumé : à la force des bras, vous vous faites hisser le long d’un toboggan avant de vous lâcher et de dévaler à toute vitesse le dit toboggan. Le hic ? À partir d’une certaine hauteur (je suis allée jusqu’au palier 9 sur 10), votre dos se décolle du toboggan et vous êtes donc complètement suspendu dans le vide. La frousse… ? Je me vois déjà faire un salto avant et ricocher sur le sol, me broyant au passage jambes et colonne vertébrale. Bon, d’accord, j’arrête de délirer et je me lâche. Houuuuu, quelle sensation : le pied ! J’ai juste crié comme un gosse apeuré, rien de grave… (sauf qu’en fait, aucun enfant n’a crié. Y a que moi ?).
Autre moment intense : le « saut de l’ange » osé par Noé. Après avoir grimpé tout en haut d’une tour, il faut prendre son courage à deux mains (littéralement !) et sauter dans le vide en essayant d’attraper un gros boudin qui flotte dans les airs. Waaaaouh, pour un qui souffre parfois de vertige, je suis impressionnée : le voilà prêt pour Ninja Warrior ! ?
Physique et ludique : le duo gagnant !
Chaque séance dure une heure. Vous trouvez cela un peu court ? En réalité, comme le nombre de participants est limité par séance – maximum 20 personnes – il y a toujours des murs disponibles et on n’attend donc jamais son tour. Puis, mine de rien, les muscles sont tout de même pas mal sollicités par les diverses grimpettes. Du coup, cela nous a paru suffisant. Bref, on y a tous passé un très chouette moment, à la fois physique et ludique !
Infos pratiques
Les réservations se font uniquement en ligne. La séance d’une heure coûte 15 euros par personne. Si vous ne souhaitez pas grimper, vous pouvez néanmoins rentrer dans la salle pour accompagner vos enfants ou les regarder depuis la cafétéria.
Funny Mountain
Adresse : Rue de Grass 101, 6700 Arlon (Sterpenich)
Avez-vous déjà entendu parler du packraft ? Il s’agit d’un bateau gonflable très léger qui rentre facilement dans un sac à dos. Parfait, donc, pour combiner à volonté randonnée et navigation… Ni une, ni deux : rendez-vous à Nadrin, au cœur de la vallée de l’Ourthe, pour faire le plein de nature et d’aventure !
Dimanche matin, 10 h. Nous arrivons à Nadrin, dans la commune d’Houffalize. Luc Van Ouytsel, notre guide du jour, nous accueille. Il est le premier en Wallonie à avoir eu l’excellente idée de proposer des journées d’initiation au packraft. Kesako ? Le packraft est un canoë, ultraléger (3 kg) et rapidement gonflable, qui vient tout droit d’Alaska où il est très prisé des aventuriers. Et pour cause, il leur permet de franchir facilement les lacs et rivières rencontrés sur leur chemin sans avoir à faire de longs détours pour trouver un pont ou un gué !
En avant, marche !
Autour de nous ce matin, 16 participants aux horizons bien différents. Certains sont venus en couple, d’autres en solo ou entre amis. Quant à nous, nous sommes là en famille avec nos deux aînés, Noé et Lisa. Tout le monde a l’air ultra motivé… Moi, faut reconnaître que j’ai à ce moment-là un petit moment de doute : nos enfants sont les seuls du groupe. Je les sais assez sportifs, mais j’espère que ça ira tout de même dans cette horde d’adultes. Bon, de toute façon, c’est trop tard : on y est… on y reste. En avant, marche ! ?
D’abord une route de campagne, puis des sentiers forestiers et leurs reliefs escarpés. Les enfants suivent facilement la cadence, tout roule. Après 1h30 de randonnée, nous voilà arrivés au lac de Nisramont, avec un joli point de vue sur la confluence de l’Ourthe occidentale et de l’Ourthe orientale.
Après l’effort, la quiétude du lac
Il est temps de gonfler les packrafts… De prime abord archaïque, le système s’avère très ingénieux : pas de pompe, juste un sac qu’on roule sur lui-même pour comprimer l’air et le faire s’engouffrer dans le raft. En moins de 10 minutes, avec le coup de pouce de Luc, l’affaire est dans le sac (sans mauvais jeu de mots) : les bateaux sont à flots !
Me voilà à bord de mon packraft biplace, avec Noé devant moi. Lisa, quant à elle, fait la paire avec son père ? (on variera les plaisirs par la suite). Avant d’aller explorer le lac, Luc nous distribue un bon sandwich pour la pause de midi. On reprend alors des forces en se laissant gentiment dériver au gré du vent. Un rayon de soleil, un cadre splendide, l’impression d’être seuls au monde… Et là, c’est véritablement l’instant T : le moment précis où on se dit qu’on a bien fait de venir !
Les caprices de Dame Nature
Fini de glandouiller, il est temps de pagayer ! Première impression ? Le bateau est plutôt stable. On improviste quelques conseils aux enfants… Mais ils nous remballent avec nos recommandations car, bien sûr, ils savent déjà comment on fait ! ? Entre balade paisible et course effrénée (faut quand même que je montre à ma tribu les restes du stage de kayak que j’ai suivi petite), on profite alors à 100 % de l’expérience.
Mais… zut, frustration, c’est déjà fini : on a atteint le barrage de Nisramont. Impossible de continuer sur l’Ourthe comme initialement prévu car, comme souvent, le niveau de l’eau est actuellement trop bas. Nous voilà donc obligés de mettre pied à terre et d’allonger la randonnée finale pour revenir au site de départ. Impression générale en fin de journée ? Extra. La nature, le grand air, la liberté… Et surtout, cette sensation grisante de se sentir en vacances alors qu’on n’est qu’à quelques kilomètres de chez nous. Sûr, on remettra ça !
A noter : nous avons testé cette activité l’année dernière, mais c’était tellement top qu’il me fallait vous en parler ici ! ? Cette journée d’initiation, telle que la propose Pack and Raft, est accessible dès 7-8 ans car Luc peut adapter la distance et le rythme de la randonnée au niveau du groupe.
