Pour une ambiance cocooning et un intérieur qui sent bon, rien de tel qu’une bougie parfumée. Le risque ? Se retrouver à respirer des effluves ultra-chimiques qui filent la nausée et polluent l’environnement… Voilà pourquoi les bougies d’Amélie Delaisse devraient vous faire fondre : une cire végétale, des parfums naturels garantis sans produits toxiques, des contenants recyclables. Et une fabrication artisanale à Étalle !
Ce matin, direction la Gaume. J’ai rendez-vous avec Amélie Delaisse. Première impression quand je franchis la porte de son appartement ? Waouh, mais ça sent divinement bon… ? Comme l’agréable sensation d’être illico projetée en vacances avec soleil, sable chaud et eau turquoise à gogo ! Et pour cause, minutieuse derrière ses casseroles, Amélie est en train de fabriquer ses nouvelles bougies estivales… au doux parfum de mojito. ???
Amoureuse des fleurs, sensible à l’écologie
Pas de doute Amélie Delaisse – 27 ans – a plusieurs cordes à son arc. Son diplôme d’architecte paysagiste en poche, elle a suivi une formation pour devenir fleuriste et pratique le métier depuis 6 ans. Aujourd’hui, elle s’apprête à vivre une nouvelle aventure professionnelle en partant travailler au sein d’une pépinière. Mais si la forme change, le fond perdure : « Je reste bien sûr dans le milieu des fleurs, des plantes, de la nature. Cela a toujours été mon domaine de prédilection ! ??? Et cela explique notamment mon intérêt pour l’écologie. J’y suis d’ailleurs encore plus sensible depuis que j’habite dans mon propre appartement ! » Touche-à-tout, la jeune femme essaie ainsi de tendre vers le zéro déchet, mais aussi de fabriquer pour son usage personnel ses savons, ses produits d’entretien…
De l’idée floue… au projet concret !
Et alors, cette envie de développer une marque de bougies naturelles, ça vient d’où ? « Pendant le confinement, je tournais un peu en rond dans mon appartement. J’avais besoin de bricoler, de me distraire, d’avoir un but… L’idée de fabriquer des bougies plus naturelles, et donc plus saines, pour se sentir bien dans son intérieur a alors germé dans mon esprit. » S’informer, se former, choisir les parfums, travailler le dosage des odeurs, dénicher des contenants à son goût, personnaliser ses étiquettes… Après quelques mois de cogitation et d’essais, Amélie a ainsi concrétisé son joli projet en janvier 2021 : la création de sa marque ZAM Natural Candle (dérivée de son surnom « Zamélie » ?).
Des bougies naturelles et écologiques
Par définition, toute bougie – quelle qu’elle soit – dégage des particules de par sa combustion. Mais Amélie a cette volonté de réaliser ses bougies le plus naturellement et écologiquement possible. Chez ZAM ? Pas de paraffine (un dérivé du pétrole), ni de parfums de synthèse. « Mes bougies sont fabriquées à partir de cire végétale de soja, biodégradable, vegan, issue de cultures sans OGM ni pesticide. J’utilise des fragrances naturelles provenant de Grasse garanties sans CMR (substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) ni phtalates. Quant à mes contenants, ils sont en verre et peuvent donc être réutilisés ou recyclés. Je travaille enfin exclusivement avec des fournisseurs européens (belges, français, anglais). » ?
Une gamme aux senteurs estivales
Concrètement ? Amélie propose actuellement une gamme de quatre senteurs : Fleur de cerisier, Verveine et menthe poivrée, Thé au jasmin et Sauge des prés. ☀️? Et pour cette saison estivale, elle vient de sortir deux nouveaux parfums éphémères : Mojito et Monoï-passion. Les 6 senteurs sont disponibles en format 210 ml (24 euros / +/- 30 heures de combustion), et les deux dernières sont aussi disponibles en format 130 ml (16 euros / +/- 20h de combustion). « Les matières premières de qualité et le savoir-faire artisanal justifient le prix sensiblement plus élevé que les bougies qu’on peut par exemple trouver au supermarché. Mes bougies ont également l’avantage d’avoir une longue combustion ! »
Comment bien utiliser votre bougie ?
Dernier conseil pour la route (ou pour une agréable soirée cocooning)… Pour profiter au maximum de votre bougie parfumée, sans perte de cire, il est important de la laisser brûler plusieurs heures de façon à ce que la cire fonde bien de façon uniforme. « Je conseille de l’allumer environ 3 ou 4 h lors du premier allumage. Et au moins 2 h lors des suivants. » Et pour prolonger la diffusion du parfum ? « Ne soufflez pas sur la flamme pour l’éteindre, mais étouffez-la avec le couvercle. » Ok, c’est noté, c’est parfait… Voilà donc une belle idée cadeau à offrir (ou à s’offrir) pour embaumer les longues et chaudes soirées d’été ! ?
Infos pratiques
Où se procurer les bougies ZAM ? Amélie Delaisse a créé sa boutique en ligne sur Facebook (retrait à Étalle ou livraison à domicile sur Étalle et les communes voisines). Ses bougies sont également disponibles dans différents points de vente de la région.
À noter qu’à certaines fêtes ou occasions particulières, Amélie collabore avec d’autres artisans locaux pour proposer des coffrets diversifiés.
Ohlala c’est bon… Non mais, sérieusement, impossible de choisir meilleur nom pour une biscuiterie artisanale ! Depuis qu’elle s’est lancée il y a tout juste un an à Arlon, Leslie Leroy rencontre un joli succès et enchaîne les fournées pour satisfaire nos envies régressives de sucré. À croquer, à savourer, à dévorer ? Des sablés, des spirales, des marquisettes, des spéculoos, des cookies… J’en passe et des meilleurs !
Pour Leslie Leroy ? Tout a commencé dans sa cuisine, pour ses propres besoins et ceux de ses enfants… « Nous nous sommes lancés dans une réduction maximale des déchets à la maison. J’ai donc naturellement toujours cuisiné les repas, mais aussi les collations de mes enfants. » Au niveau professionnel, elle gardait des enfants depuis des années. Puis son second loulou est rentré en maternelle et elle s’est mise à imaginer une reconversion professionnelle. Et pourquoi pas la confection de biscuits artisanaux ? Houuuu, la bonne idée… ???
Ses enfants, ses premiers goûteurs…
Leslie a de la suite dans les idées… Elle réussit l’examen du jury central pour obtenir son accès à la profession. Aménage une pièce aux normes dans sa nouvelle construction. Et se met à tester de multiples recettes. D’abord celle de son papa boulanger-pâtissier, avant d’expérimenter ses propres inspirations. Dans tous les cas, qui sont les chanceux premiers goûteurs ? Ses enfants, neveux et nièces bien sûr ! « Aaah, s’ils disent ‘berk’, c’est foutu, je laisse tomber et passe à un autre essai… » ? Au bout du compte ? Une dizaine de goûts se sont démarqués et constituent aujourd’hui l’assortiment de base : sablés, spéculoos, spirales vanille choco, marquisettes, cookies chocolat blanc noix de pécan, cœurs pralinés, biscuits citron… ???
Du bon, du simple, du local !
Confectionnés de façon artisanale, les biscuits ‘Ohlala c’est bon‘ font la part belle aux matières premières de qualité, issues de notre terroir ou celui de notre voisin luxembourgeois. « J’utilise par exemple le Beurre Rose AOP de la coopérative Luxlait ou encore la farine des Moulins de Kleinbettingen. » Quant aux ingrédients utilisés, on ne peut plus simple : du beurre, de la farine, des œufs, du sucre, du cacao… Le tout sans conservateur, ni additif chimique. « Absolument tout est fait maison : le praliné, la pâte à tartiner… Bref, je pâtisse pour mes clients comme je le fais pour mes propres enfants ! »Autre atout : « Dans un esprit zéro déchet, beaucoup de nos clients apprécient le fait de pouvoir utiliser leur propre contenant pour venir acheter nos biscuits. »
À chaque biscuit, son histoire
La petite touche sympa ? Leslie a attribué un nom à chacun de ses biscuits en fonction de leur histoire. ? « Le ZELIE, par exemple, est un sablé à base de cacao non sucré et décoré avec du chocolat au lait. Il se nomme ainsi parce qu’il a été pensé et réalisé pour la petite fille d’un couple d’amis, gourmande invétérée de chocolat ! » Quant au CHARLOTTE ? « C’est une spirale à la vanille et au chocolat à laquelle j’ai donné le nom de ma petite nièce qui a été élevée à la pâte à tartiner ! ? » À noter que Leslie propose aussi des biscuits personnalisés. Un logo, un prénom, un petit mot… Dites-lui ce que vous souhaitez et elle l’inscrira sur un petit beurre. Idée très chouette pour un anniversaire, une naissance, une déclaration d’amour ou l’inauguration d’une boutique !
Une maman et une entrepreneuse comblée
Verdict ? À l’évidence, les gourmands et gourmandes sont au rendez-vous… À tel point de surprendre la principale intéressée ! « Je ne m’attendais pas du tout à un tel engouement. J’avais a priori envisagé cette aventure comme une activité complémentaire. Mais après seulement quelques mois, ce n’est plus du tout le cas. Il m’arrive même de devoir appeler du renfort pour le rush des grandes occasions : Saint-Nicolas, Noël, Pâques… » Un beau succès qui ravit Leslie, évidemment. « Non seulement, ce projet me permet de travailler depuis la maison, ce qui facilite grandement notre organisation familiale. Mais il est également gratifiant : c’est un véritable bonheur de voir que l’activité qu’on a lancée, plaît et fonctionne ! » Bref, en cas de petite fringale sucrée, vous savez dorénavant vers qui vous tourner. Quant à moi, je vous laisse : c’est l’heure du café… avec biscuits évidemment ! ?
Infos pratiques
La biscuiterie n’a pas de boutique physique. Elle fonctionne avec les réseaux sociaux via lesquels vous pouvez passer commande. Après 3 ou 4 jours d’attente (fraîcheur assurée, tout est préparé sur commande), vous pourrez aller chercher vos biscuits directement à l’atelier. En parallèle, Leslie distribue ses produits dans différents points de vente et GAC de la région (voir en ligne). Selon les biscuits, comptez entre 2,20 et 3,50 €/100 g.
Prendre soin d’elle au naturel… Voilà ce qui a poussé la pétillante Julie Merhi à créer sa propre marque de cosmétiques en avril dernier : « Juliette Soins Naturels » ! Des produits mixtes concoctés à partir d’ingrédients de qualité, naturels, brut et certifiés bio. Le tout élaboré maison, avec passion et conviction ! Yep, il n’en fallait pas plus pour me donner envie d’aller la rencontrer dans son petit atelier, situé au cœur de la forêt d’Anlier…
Julie Merhi ? C’est le genre de fille qui rayonne et te paraît d’emblée sympathique. Un grand sourire pour t’accueillir, un bon p’tit café, les premiers échanges de circonstance. Puis tu lances la conversation sur sa jeune marque de cosmétiques « Juliette ». Et là, ses yeux se mettent à briller. Son débit s’emballe. Elle parle avec les mains et le cœur. Bref, paf, ça fait mouche… Tu n’as plus qu’une envie : en savoir plus sur son projet, son histoire, ses produits ! ??
Le début de la story ‘Juliette’
Fin de la vingtaine, Julie rencontre des problèmes de peau suite à un dérèglement hormonal. Je vous passe les détails, mais rien n’améliore durablement la situation : ni les solutions proposées par les spécialistes (médecin, dermato, gynéco…), ni la cosmétique traditionnelle. Ni une, ni deux, c’est le déclic : « Je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de mettre toutes ces crasses sur mon visage, que j’avais besoin d’autre chose que de cette cosmétique de surface. » S’opère alors peu à peu une transition vers le naturel… Le dicton ne dit-il pas qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ? ? Autodidacte, Julie s’informe et se forme sur la cosmétique naturelle, dévore des syllabus d’aromathérapie, apprend les vertus et le fonctionnement propre à chaque huile, chaque beurre, chaque cire…
Covid-19… ou le retour à l’essentiel
Et au bout de ses expérimentations ? Des soins doux et efficaces qui révolutionnent sa routine beauté/hygiène et celle de son compagnon. Fin 2019, elle en parle sur les réseaux sociaux… et suscite l’engouement auprès de ses ami.es qui veulent tester ses produits. « Un truc de fou ! Les retours ont été extrêmement positifs. Et là, j’ai su que je tenais quelque chose. » Surgit alors le Covid-19… et l’envie pour beaucoup d’un retour à l’essentiel, au local, à l’artisanal. Julie se sent pousser des ailes et décide de se lancer (sans hésiter) en plein confinement ! Elle prend le statut d’indépendante et s’assure de sa conformité avec la réglementation européenne en faisant contrôler et approuver ses formulations par un expert en sécurité et toxicologie. Ça y est, la marque ‘Juliette’ – du surnom de son enfance – est officiellement née ! ???
Des recettes artisanales, une composition simple
Concrètement ? La gamme ‘Juliette’ comporte actuellement 4 produits : un savon solide, un déodorant, un baume à lèvres et un élixir pour les cheveux/ongles. Dans ceux-ci, pas d’huile de palme, ni de parabens, colorants/parfums de synthèse, paraffine, silicone, OGM, phosphates et autres solvants. Que des ingrédients de qualité, bio, naturels et purs ! ? « Pour l’élaboration de mes recettes, je sélectionne avec soin des huiles végétales pures et pressées à froid, des cires et des beurres végétaux bruts et non raffinés, ainsi que des huiles essentielles d’excellente qualité. Le tout certifié Agriculture Biologique. » Bref, des produits qui se veulent tout doux pour la peau… mais également pour la planète ! ?
Des cosmétiques zéro déchet
Tendre vers le zéro déchet est en effet aussi une thématique qui tient à cœur à Julie. Un objectif qui se traduit de diverses façons : « D’abord, les cosmétiques ‘Juliette’ ne contiennent pas de parfum. Ils sont donc mixtes et conviennent pour toute la famille. Ensuite, ils sont multifonctions : leur formulation est conçue pour apporter une ou plusieurs actions bénéfiques sur le visage ou le corps. Le but est de pouvoir remplacer plusieurs produits par un seul (ndlr : exemple avec l’Elixir Force et Pousse qui booste les cheveux, mais aussi les cils, les sourcils, la barbe et les ongles). Au final, on obtient un rituel de beauté beaucoup plus minimaliste, ce qui entraîne moins de déchets dans la salle de bain. » Par ailleurs, les packagings – en verre glacé et en bambou – sont réutilisables et tous les cartons utilisés pour l’expédition sont issus de ressources responsables (FSC), recyclés et recyclables. ?
Julie, chef d’orchestre, de A à Z
Formulation des produits, fabrication des cosmétiques, choix des packagings, création graphique des étiquettes, préparation des commandes, expédition des colis, gestion des photos et du site web, animation des réseaux sociaux… À l’heure actuelle, Julie s’occupe de tout, toute seule ! ?? Certes, on imagine le boulot. Mais quand on voit comment elle rayonne dans son petit atelier, on se dit que la jeune femme a trouvé là SON truc, SON moyen d’expression ! ?
« C’est véritablement mon destin ! »
« Je m’intéresse depuis toujours à la beauté, j’ai toujours aimé me maquiller. Petite fille, je restais béate devant ma maman qui se faisait belle dans la salle de bain. Alors, avoir l’opportunité aujourd’hui de concrétiser cette destinée, en étant totalement libre de mes choix et en ne mettant aucun frein à ma créativité, c’est le bonheur absolu ! » Passionnée… et passionnante, convaincue… et convaincante. Quelque chose me dit que l’aventure ne fait que commencer et qu’on n’a pas fini d’entendre parler des cosmétiques ‘Juliette’ ! ?
Infos pratiques
Les cosmétiques ‘Juliette’ sont en vente sur l’e-shop de la marque et dans différents points de vente listés sur le site web (livraison à domicile possible en Belgique, au Luxembourg et en France / retrait gratuit à l’atelier d’Anlier, Arlon et Steinfort sur rendez-vous).
Une visite au musée, ça vous botte ? Comment ça, bof… Attendez que je vous emmène au Mudia, le nouveau musée d’art didactif à Redu. À travers un parcours high-tech – ponctué d’activités originales, ludiques et interactives – il dépoussière avec fougue et brio la traditionnelle visite du musée d’art. Promis, il n’est pas question de s’y ennuyer une seule seconde. Bien au contraire… Plaisir garanti pour toute la famille !
Et si on se faisait un p’tit musée, les enfants ? « Ouais, bof… » « Pffft… » « Pas envie… » Bon, ben, le moins que l’on puisse dire, c’est que ma proposition enthousiaste du jour n’enflamme pas les foules. ? Et c’est exactement de ce constat – on s’ennuie dans les musées – qu’est né le Mudia ! Collectionneur et amateur d’art passionné, Eric Noulet s’est mis à rêver d’un musée où on pourrait apprendre et découvrir en jouant, s’amusant, rigolant. Bref, d’un musée où ses petits-enfants auraient plaisir à venir et à revenir… Ainsi fut fait !
Mudia : 300 œuvres d’artistes prestigieux
Inauguré en septembre 2018, le Mudia trône fièrement au cœur de Redu, le célèbre village du livre. Son concept ? Il nous invite à remonter l’histoire de l’art en traversant 7 siècles, depuis la Renaissance jusqu’à notre époque contemporaine, illustrant ainsi les différents mouvements artistiques : classicisme, impressionnisme, art nouveau, cubisme, surréalisme, pop art… j’en passe et des meilleures ! Assez dingue pour la région, vous y trouverez ainsi plus de 300 œuvres originales d’artistes prestigieux aussi diversifiés que Breughel, Véronèse, Rodin, Picasso, Modigliani, Klimt, Magritte, Warhol, Hergé ou encore Geluck. Bref, si je peux me permettre, une fameuse belle brochette d’artistes qui ont marqué à jamais leur époque ! ?
L’art pour tous et tous pour l’art !
Mais ce qui constitue le vrai plus du Mudia ? C’est sans conteste sa manière de secouer et dépoussiérer la traditionnelle visite de musée d’art qui s’avère parfois, il faut bien l’avouer, un peu trop sérieuse et monotone… ? Il se définit ainsi comme une attraction muséale qui a pour objectif ultime de rendre l’art accessible à tous. Sa recette pour y arriver ? Proposer au visiteur un parcours high-tech original, ludique et interactif ponctué de jeux, tableaux animés, vidéos, petits défis et autres tests amusants ! Une façon ultra efficace de nous faire découvrir les œuvres et leur histoire de façon tout à fait inédite. ??
S’amuser au musée ? Mission réussie !
Bon alors, je n’ai évidemment pas envie de vous en dévoiler trop… Mais pour faire court, toute la famille a été emballée par cette visite ! Il faut dire que le Mudia a le chic pour piquer la curiosité et susciter l’intérêt… De la toile numérique à dessiner soi-même au modèle qui s’anime et adopte votre pose, du jeu des paires au Photomaton qui décline votre portrait dans différents styles artistiques, pas de doute : y a de quoi s’amuser ! ? Notre véritable coup de cœur ? Sans hésiter la version animée d’un célèbre tableau de Jérôme Bosch : il suffit d’effleurer les différents personnages du bout des doigts pour qu’instantanément, ils prennent vie. Jamais vu ça, c’est vraiment génial ! ?
Le Mudia, pour les amateurs ET les connaisseurs
Juste une précision : quand on dit visiter le musée en s’amusant… N’imaginez tout de même pas vous payer ici des bonnes tranches de rigolade, hein ! ? Loin d’être un parc d’attraction, on reste bien évidemment dans un lieu culturel qui – s’il s’adresse aux familles et aux néophytes – pourra aussi combler les fins connaisseurs d’art. Quoiqu’il en soit, nos enfants sont arrivés en traînant les pieds… et il a fallu les pousser vers la sortie à l’heure de fermeture ! ? En toute honnêteté, je pense que même dans le cas où un enfant resterait hermétique aux œuvres, il trouvera facilement son compte et du plaisir ici en papillonnant d’une activité à l’autre. Bref, ce Mudia, définitivement une belle et atypique immersion artistique pour toute la famille !
Infos pratiques
Le Mudia ouvre habituellement ses portes du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h et 7j/7 pendant les vacances scolaires et les jours fériés. Attention, en cette période de Covid, il n’est ouvert a priori que les samedis et dimanches. Pensez à vous renseigner au préalable.
Le prix de l’entrée ? 12 € pour les adultes, 8 € pour les 18 à 25 ans, 6 € pour les 6 à 18 ans et 4 € pour les 3 à 5 ans. À noter : le Family Deal (2 adultes et 2 enfants) revient à 30 €.